anaphore du
démonstratif
(vers 1-12)
Ce
front
d’albátre
où les espris
se mirent,
Et cét œil
brun
doucemant
afolant,
Sous vn maintien
lantemant nonchalant,
Par qui les Cieus
à nos terres
aspirent.
Et cette
léure
où les charmes
respirent
Quand elle rit, aus
Anges
s’égalant,
Ou quand, au gré d’vn
vermillon
parlant,
Ses dous
propos
les rebelles atirent.
Et ce
manton
souriant, & ce
teint,
Et cette gorge
où le marbre
s’éteint,
Me font santir mille métamorphozes:
Mais dessur tout ces
cheueus
embrunis,
Qui ça, qui la, molemant des-vnis,
Crépent leur
vol
dessur vn front
de Rozes.
Ce
front
d’albátre
où les eſpris
ſe mirẽt,
Et cét œil
brun
doucemant
afolant,
Sous vn maintiẽ
lantemãt nonchalãt,
Par qui les Cieus
à nos terres
aſpirent.
Et cette
léure
où les charmes
reſpirent
Quand elle rit, aus
Anges
s’égalant,
Ou quãd, au
gré d’vn
vermillõ
parlãt,
Ses dous
propos
les rebelles atirent.
Et ce
manton
ſouriant, & ce
teint,
Et cette gorge
où le marbre
s’éteint,
Me font ſantir mille métamorphozes:
Mais deſſur tout ces
cheueus
embrunis,
Qui ça, qui
la, molemant
des-vnis,
Crépent leur
vol
deſſur vn front
de Rozes.
En ligne le
16/10/22.
Dernière révision le 20/10/24.