O r desormais
pauures
yeux
lamentez
L e dur
trauail
d’vne si
longue
absence,
E t par vos
pleurs
regretez la presence
D e ces vertus
qui vous ont contentez.
M a
bouche,
helas ! iamais ne vous vantez
S i à propos
de trouuer
allegeance,
E t maintenant viuez en
asseurance
D e rencontrer dix mille
cruautez.
Q ue ferez vous, ô mon
cueur,
que vous plaindre,
E t vous mes pieds
que feintement restraindre
V os pas
qui sont la cause de vostre heur ?
E sperez donc pour la fin des
labeurs
L e
double
ennuy
de cent
diuers
malheurs,
V ous
pauures
yeux,
bouche,
pieds,
& mon cueur.
O r desormais
pauures
yeux
lamentez
L e dur
trauail
d’vne si
longue
absence,
E t par vos
pleurs
regretez la presence
D e ces vertus
qui vous ont contentez.
M a
bouche,
helas ! iamais ne vous vantez
S i à propos
de trouuer
allegeance,
E t maintenant viuez en
asseurance
D e rencontrer dix mille
cruautez.
Q ue ferez vous, ô
mon cueur,
que vous plaindre,
E t vous mes pieds
que feintement restraindre
V os pas
qui sont la cause de vostre heur ?
E sperez donc pour la fin
des labeurs
L e
double
ennuy
de cent
diuers
malheurs,
V ous
pauures
yeux,
bouche,
pieds,
& mon cueur.
En ligne le
18/05/23.
Dernière révision le 18/05/23.