De son heureuse infélicité, et triste liesse.
Mon
cœur,
ma voix,
ma main,
et mes deux yeux
Par pensement,
par chants,
par écriture,
Et par cent fois répétée lecture
Prennent ébat
tristement gracieux :
Le
cœur
heureux ne pourrait avoir mieux
Que sur son aile
Amour
par grande cure
Porte au plus beau que fit onques
Nature
En le logeant plus dignement qu’aux
Cieux.
Mais cette
voix,
cette main,
cette vue,
Pour ne se faire ouïr, pour ne toucher,
Et pour ne voir la chose
d’esprit
vue,
Plaintes,
écrits,
et pleurs
me font lâcher,
Tant que le cœur
à pitié
incité
Triste devient en sa félicité
De son heureuse infélicité, et triste liesse.
Mon
cœur,
ma voix,
ma main,
et mes deux yeux
Par pensement,
par chants,
par écriture,
Et par cent fois répétée lecture
Prennent ébat
tristement gracieux :
Le
cœur
heureux ne pourrait avoir mieux
Que sur son aile
Amour
par grande cure
Porte au plus beau que fit onques
Nature
En le logeant plus dignement qu’aux
Cieux.
Mais cette
voix,
cette main,
cette vue,
Pour ne se faire ouïr, pour ne toucher,
Et pour ne voir la chose
d’esprit
vue,
Plaintes,
écrits,
et pleurs
me font lâcher,
Tant que le cœur
à pitié
incité
Triste devient en sa félicité
En ligne le
28/11/04.
Dernière révision le 30/05/23.