Béni
soit l’an,
et le jour
et le mois
Et la saison,
le temps,
l’heure,
et le point,
Le beau
pays, le lieu où je fus joint
De deux
beaux
yeux,
où lié je me vois :
Et béni soit le
doux
mal
que j’avois,
Lorsque je fus avec amour
conjoint,
Et la sagette,
et l’arc
dont je fus point,
Et le coup,
que jusqu’à
cœur
je reçois.
Bénies soient tant de
voix
épandues,
Par moi, criant d’Angélique le nom,
Soupirs,
désirs,
et les larmes
perdues.
Et bénis soient tant de
papiers
en rime,
Où je lui ai acquis tant de
renom :
Et mon penser,
qui d’autre n’en estime.
Béni
soit l’an,
et le jour
et le mois
Et la saison,
le temps,
l’heure,
et le point,
Le beau
pays, le lieu où je fus joint
De deux
beaux
yeux,
où lié je me vois :
Et béni soit le
doux
mal
que j’avois,
Lorsque je fus avec amour
conjoint,
Et la sagette,
et l’arc
dont je fus point,
Et le coup,
que jusqu’à
cœur
je reçois.
Bénies soient tant de
voix
épandues,
Par moi, criant d’Angélique le nom,
Soupirs,
désirs,
et les larmes
perdues.
Et bénis soient tant de
papiers
en rime,
Où je lui ai acquis tant de
renom :
Et mon penser,
qui d’autre n’en estime.
En ligne le
24/10/05,
versé dans l’anthologie principale le
10/04/16.
Dernière révision le 20/09/20.