Je plains mon
mal,
et sans lui ne peux vivre,
Je suis
captif,
et ne veux point sortir,
Je sens la mort
et si la veux sentir.
Je hais l’amour,
et l’amour
je veux suivre.
Je fuis ma
dame,
et aime à la poursuivre,
Je me rôtis, et me veux bien rôtir,
Au feu
d’amour :
et sans me repentir :
Incessamment de larmes
je m’enivre.
J’aime le sens, et chasse la
raison,
Je crains et si désire la
poison,
Qui doucement mes boyaux ensorcelle.
Je crains la
nuit,
et demande la nuit,
Bref la douleur
éternelle
me suit,
Pour trop aimer une Angélique
belle.
Je plains mon
mal,
et sans lui ne peux vivre,
Je suis
captif,
et ne veux point sortir,
Je sens la mort
et si la veux sentir.
Je hais l’amour,
et l’amour
je veux suivre.
Je fuis ma
dame,
et aime à la poursuivre,
Je me rôtis, et me veux bien rôtir,
Au feu
d’amour :
et sans me repentir :
Incessamment de larmes
je m’enivre.
J’aime le sens, et chasse la
raison,
Je crains et si désire la
poison,
Qui doucement mes boyaux ensorcelle.
Je crains la
nuit,
et demande la nuit,
Bref la douleur
éternelle
me suit,
Pour trop aimer une Angélique
belle.
En ligne le
19/10/05.
Dernière révision le 19/06/22.