Q
POur
avoir vu la
pierreuse
Savoie,
Et le Suisse
en ces monts
suspendu ;
Pour avoir vu le Grison
morfondu,
Et d’où le
Rhin
ses ondes
nous envoie :
Pour avoir vu
l’Italie,
et l’eau
gaie
De l’Éridan
dessus elle
étendu ;
Et le marais,
où l’on a défendu
Aux chariots
de Venise
la voie :
Pour avoir vu
l’Allemand
carrousseur,
Ramer dessus son Danube
malheur,
Passé Bohème, Hongrie, et Moravie,
Je n’en suis point pourtant
plus satisfait
Si la beauté,
d’où prend
vie
ma vie,
Ne se souvient de mon
amour
parfait.
Q
POur
avoir vu la
pierreuse
Savoie,
Et le Suisse
en ces monts
suspendu ;
Pour avoir vu le Grison
morfondu,
Et d’où le
Rhin
ses ondes
nous envoie :
Pour avoir vu
l’Italie,
et l’eau
gaie
De l’Éridan
dessus elle
étendu ;
Et le marais,
où l’on a défendu
Aux chariots
de Venise
la voie :
Pour avoir vu
l’Allemand
carrousseur,
Ramer dessus son Danube
malheur,
Passé Bohème, Hongrie, et Moravie,
Je n’en suis point pourtant
plus satisfait
Si la beauté,
d’où prend
vie
ma vie,
Ne se souvient de mon
amour
parfait.
En ligne le
22/12/20.
Dernière révision le 06/06/22.