Le
printens
verdoiant
tout
fleuri,
&
ioieux,
L’esté
iaune
doré,
si
ardent
qu’il en tonne,
D’azur
bien
coulouré
le bon
vineux
autonne,
L’hyuer
blanc,
&
chenu,
en ses membres
frilleux,
Vnchacun à son
tour
de cueillir curieux,
Moissonner, vandanger, glacer, nous abandonne
Aux prés,
champs,
& cotaux,
au ruisseau
qui bouillonne,
Fleurs,
épis,
& raisins,
& glaçons
odieux.
Le
printens
va montrant la
belle
adolescence,
L’esté
l’áge
plus
fort,
l’autonne
décadence,
Et l’hyuer
est l’estat de la
vieillesse
lasse.
Belle
si au printens,
esté,
autonne
aussi,
Des fleurs,
moissons,
& fruits,
ne vous tient le
souci,
Quand l’hyuer
vous prendra, vous n’aurés que la
glace.
Le
printens
verdoiant
tout flori, &
ioieux,
L’esté
iaune
doré, ſi
ardent
qu’il en
tonne,
D’azur
bien
coulouré
le bon
vineux
autonne,
L’hyuer
blanc, &
chenu,
en ſes membres
frilleux,
Vnchacun à ſon
tour
de cueillir curieux,
Moiſſonner,
vandanger,
glacer, nous abandonne
Aux prés,
champs,
& cotaux,
au ruiſſeau
qui bouillõne,
Fleurs,
épis,
& raiſins,
& glaçons
odieux.
Le
printens
va montrant la
belle
adoleſcence,
L’esté
l’áge
plus
fort, l’autonne
décadence,
Et l’hyuer
eſt l’estat
de la
vieilleſſe
laſſe.
Belle
ſi au printens,
esté,
autonne
außi,
Des fleurs,
moiſſons,
& fruits, ne vous tient le
ſouci,
Quand l’hyuer
vous prẽdra, vous
n’aurés
que la glace.
En ligne le
27/11/22.
Dernière révision le 29/09/24.