Il étoit
nuit,
& dormant pensois estre
Dans vn
grand
bois,
qu’a cours ialloi brossant
De çà, de là, vn
fier
senglier
chassant
Auec Diane,
& sa bande
champestre.
Il me sembla que lá vint
m’apparoitre
Mon Amalthée, vn
bel
arc
enfonçant.
Et i’étoi
Nymphe
au long
poil
iaunissant,
Fors de ce
point
qui fet l’homme
connoitre.
Puis dans vn
roch
feutré de
verte
mousse,
Elle faisant vn cheuet
de sa trousse
Me dit, ma seur
prenons ici seiour.
I’épioi lors vn
plus
grand
bien
encore
Qui m’attendoit, mais l’enuieuse
Aurore
Chassa mon songe,
& fit venir le iour.
Il étoit
nuit,
& dormant pensois estre
Dans vn
grand
bois,
qu’a cours ialloi brossant
De çà, de là, vn
fier
senglier
chassant
Auec Diane,
& sa bande
champestre.
Il me sembla que lá vint
m’apparoitre
Mon Amalthée, vn
bel
arc
enfonçant.
Et i’étoi
Nymphe
au long
poil
iaunissant,
Fors de ce
point
qui fet l’homme
connoitre.
Puis dans vn
roch
feutré de
verte
mousse,
Elle faisant vn cheuet
de sa trousse
Me dit, ma seur
prenons ici seiour.
I’épioi lors vn
plus
grand
bien
encore
Qui m’attendoit, mais l’enuieuse
Aurore
Chassa mon songe,
& fit venir le iour.
En ligne le
16/03/14.
Dernière révision le 29/09/22.