Tu pourras bien en
dueil
me consummer,
Tu pourras bien de moi estre élognée,
Et ne pourras par merci
dedaignée
Ma fermeté
en mille ans
entamer.
Plutôt les
eaux
de l’Atlantique
mer
Seches
seront, & la terre
bagnée,
Et sus Amour
la victoire
gagnée,
Que ie sois las, ni faché, de t’aimer.
Ni le plus
beau
des plus
belles
beautés,
Ni le plus
dur
des dures
cruautés,
Onq’ ne feront que ton
amour
ie quitte.
La
mort,
le tens,
peut tout rompre, & casser,
La mort
le tens
n’ont pouoir d’effacer
Ta grand
beauté
dedans mon cueur
écrite.
Tu pourras bien en
dueil
me consummer,
Tu pourras bien de moi estre élognée,
Et ne pourras par merci
dedaignée
Ma fermeté
en mille ans
entamer.
Plutôt les
eaux
de l’Atlantique
mer
Seches
seront, & la terre
bagnée,
Et sus Amour
la victoire
gagnée,
Que ie sois las, ni faché, de t’aimer.
Ni le plus
beau
des plus
belles
beautés,
Ni le plus
dur
des dures
cruautés,
Onq’ ne feront que ton
amour
ie quitte.
La
mort,
le tens,
peut tout rompre, & casser,
La mort
le tens
n’ont pouoir d’effacer
Ta grand
beauté
dedans mon cueur
écrite.
En ligne le
24/02/09.
Dernière révision le 22/12/23.