Il me souuient (si tu ne m’as
otée
La souuenance)
vn iour
qu’en vn laurier
Tu entaillas ce vers
encor’ entier,
Et en l’écorce
est ta lettre
notée.
Quand tu verras
Seine
que l’Amalthée
Lairra Buttet,
pour ailleurs s’allier,
Quittant bien loin ton
Paris
famillier
Retire à coup ta
belle
onde
argentée.
Tu le deuois ô
inconstante
écrire
Dessus le vent,
l’arbre
ne pourroit dire
Si grand
reproche
à
bon
droit
contre toi.
O
Seine,
ô Seine,
écarte ta
belle
onde,
Fui t’en, fui t’en, au dernier coin du
monde,
Elle a rompu vilainement sa
foi.
Il me souuient (si tu ne m’as
otée
La souuenance)
vn iour
qu’en vn laurier
Tu entaillas ce vers
encor’ entier,
Et en l’écorce
est ta lettre
notée.
Quand tu verras
Seine
que l’Amalthée
Lairra Buttet,
pour ailleurs s’allier,
Quittant bien loin ton
Paris
famillier
Retire à coup ta
belle
onde
argentée.
Tu le deuois ô
inconstante
écrire
Dessus le vent,
l’arbre
ne pourroit dire
Si grand
reproche
à
bon
droit
contre toi.
O
Seine,
ô Seine,
écarte ta
belle
onde,
Fui t’en, fui t’en, au dernier coin du
monde,
Elle a rompu vilainement sa
foi.
En ligne le
12/04/09.
Dernière révision le 22/12/23.