Flaminio de BIRAGUE (?-?)
Qui comptera les fleurs…
Paris, Thomas Perier, 1585.
ouvrir sur Gallica : Bergerie, sonnet IX, f° 96r°.

Qui comptera les fleurs de la saison nouvelle,
Ou du ciel azuré les rayonnants flambeaux,
Ou du grand Océan les écaillés troupeaux,
Ou la bande qu’en l’air se soutient de son aile :

Qui comptera les grains d’une cueillette belle,
Ou des champs Auvergnats les Vaches et les veaux,
Ou des loyaux amants les langoureux travaux,
Ou ceux que de tout temps usuriers on appelle.

Qui comptera le poil des hommes bien chenus,
Ou subtil comptera les Atomes menus,
Ou le brillant sablon du Libyque rivage.

Somme qui comptera les Amours de Cypris,
Ou des Dames qui ont l’esprit aussi volage,
Celui pourra compter mes amoureux soucis.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Qui comptera les fleurs de la saison nouvelle,
Ou du ciel azuré les rayonnants flambeaux,
Ou du grand Océan les écaillés troupeaux,
Ou la bande quen lair se soutient de son aile :

Qui comptera les grains dune cueillette belle,
Ou des champs Auvergnats les Vaches et les veaux,
Ou des loyaux amants les langoureux travaux,
Ou ceux que de tout temps usuriers on appelle.

Qui comptera le poil des hommes bien chenus,
Ou subtil comptera les Atomes menus,
Ou le brillant sablon du Libyque rivage.

Somme qui comptera les Amours de Cypris,
Ou des Dames qui ont lesprit aussi volage,
Celui pourra compter mes amoureux soucis.

 

En ligne le 07/12/08.
Dernière révision le 09/10/24.