Ni la
mer
tant de flots
à son bord
ne conduit,
Ni de nége
si dru ne se blanchit la
terre,
Ni tant de fruitz
l’Autonne
aux arbres
ne desserre,
Ni tant de fleurs
aux préz
le printans
ne produit.
Ni de tant de
flambeaux
la nuit
claire
ne luit,
Ni de tant de formils
la formiliere n’erre,
Ni la mer
en ses eaux
tant de poissons
n’enserre,
Ni tel nombre
d’oiseaux
trauersant l’air
ne fuit,
Ni
l’iuer
paresseux
ne fletrit tant de fueilles,
Ni le tim
ne nourrit en hyble
tant d’abeilles,
Ni tant de sablon
n’est
en Libye
epandu,
Comme pour toy, Francine, & de
pensers
ie pense,
Et ie soufre
d’ennuis,
& de soupirs
i’elance,
Et ie repan de pleurs,
ton amant
eperdu.
Ni
la mer
tant de flots
à ſon bord
ne conduit,
Ni
de nége
ſi dru ne ſe blanchit la
terre,
Ni tant de
fruitz
l’Autonne
aux arbres
ne deſſerre,
Ni tant de
fleurs
aux préz
le printans
ne produit.
Ni
de tant de flambeaux
la nuit
claire
ne luit,
Ni
de tant de formils
la formiliere n’erre,
Ni la
mer
en ſes eaux
tant de poiſſons
n’enſerre,
Ni tel nombre
d’oiſeaux
trauerſant l’air
ne fuit,
Ni
l’iuer
pareſſeux
ne fletrit tant de fueilles,
Ni
le tim
ne nourrit en hyble
tant d’abeilles,
Ni
tant de ſablon
n’eſt en
Libye
epandu,
Comme
pour toy,
Francine,
& de penſers
ie penſe,
Et
ie ſoufre d’ennuis,
& de ſoupirs
i’elance,
Et
ie repan de pleurs,
ton amant
eperdu.
En ligne le
27/11/04.
Dernière révision le 10/01/25.