««« Phyl­lis »»»

« Phyllis » dans :
Jo­delle
1574
~ Démo­pho­on, Céphale…

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voir aussi
« Phyllis » selon
# Martin, 1544.
 

Phyllis. Thra­cienne, mi­sé­rable, rho­dienne, im­pa­tiente, amou­reuse, riche, cou­ra­geuse.

Phyllis fille de Lycurgue roi de Thrace, quand Démo­phoon fils de Thé­sée retour­na de la guerre de Troie elle le reçut fort humai­ne­ment, et comme s’il eût été son mari, lui ayant juré pre­miè­re­ment qu’après avoir don­né ordre à ses affaires domes­tiques il l’épou­se­rait. Étant donc par­ti Démo­pho­on, et Phyl­lis voyant qu’il ne reve­nait dedans le temps de sa pro­messe à cause des empê­che­ments qui le rete­naient, Phyl­lis d’impa­tience d’amour, et de trop grande dou­leur vain­cue, pen­sant être abu­sée elle se pen­dit, et fut conver­tie en un aman­dier effeuil­lu. Depuis retour­nant Démo­pho­on après avoir le tout enten­du il embras­sa le tronc de l’arbre, lequel comme s’il eût sen­ti l’avè­ne­ment de son époux pro­dui­sit des feuilles.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 205r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_416]
(texte modernisé).


 

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Jean MARTIN, 1544.
 

Philis écrit par i, et l simple, signi­fie amour, ou la chose aimée : mais par y & ll, c’est le nom de la fille de Lycur­gus roi de Thrace, laquelle se pen­dit par impa­tience du retour de Démo­pho­on son ami, et fut conver­tie en Aman­dier. Lisez les épîtres d’Ovide.

Jean MARTIN, L’Arcadie de Messire Jacques Sannazar,
mise d’Italien en Français, 1544, « Exposi­tion de plusieurs mots conte­nus en ce livre, dont l’intelli­gence n’est commune »,
f° 129r° [Gallica, NUMM-110564, PDF_257]
(texte modernisé).


 

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Phyllis. Thra­cienne, mi­se­rable, rho­dienne, im­pa­tiente, amou­reuse, riche, cou­ra­geuse.

Phyllis fille de Lycurge roi de Thrace, quand Demo­phoon fils de The­see retour­na de la guerre de Troïe elle le receut fort humai­ne­ment, & comme s’il eut esté son mari, lui aiant iuré pre­mie­re­ment qu’apres auoir don­né ordre à ses affaires domes­tiques il l’espou­se­roit. Estant donc par­ti Demo­pho­on, & Phyl­lis voiant qu’il ne reue­noit dedans le temps de sa pro­messe à cause des empes­che­mens qui le rete­noient, Phyl­lis d’impa­tience d’amour, & de trop grande dou­leur vain­cue, pen­sant estre abu­see elle se pen­dit, & fut conuer­tie en vn aman­dier effueil­lu. Depuis retour­nant Demo­pho­on apres auoir le tout enten­du il embras­sa le tronc de l’arbre, lequel comme s’il eut sen­ti l’adue­ne­ment de son espous pro­dui­sit des fueilles.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 205r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_416]
(texte original).



 

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Iehan MARTIN, 1544.
 

Philis escript par i, & l simple, signi­fie amour, ou la chose aymée : mais par y & ll, c’est le nom de la fille de Lycur­gus roy de Thrace, laquelle se pen­deit par impa­tience du retour de Demo­pho­on son amy, & fut conuer­tie en Amen­dier. Lisez les epistres d’Ouide

Iehan MARTIN, L’Arcadie de Messire Iaques Sannazar,
mise d’Italien en Francoys, 1544, « Exposi­tion de plusieurs motz conte­nuz en ce liure, dont l’intelli­gence n’est commune »,
f° 129r° [Gallica, NUMM-110564, PDF_257]
(texte original).



 

Liens

* On peut lire « Phyllis à Démo­phoon », la deuxième des 21 épîtres fictives compo­sant les Héroïdes d’Ovide, extraites des Œuvres complètes d’Ovide traduites et publiées sous la direc­tion de D. Nisard à partir de 1838, sur remacle.org, site de l’Anti­qui­té grecque et latine.
On peut lire aussi « Phyllis et Démo­phoon », la traduc­tion d’une épi­gramme grecque du poète Comé­tas (IXe siècle après J.-C.), extraite de l’Antho­lo­gie pala­tine et dispo­nible dans la Biblio­the­ca classi­ca selec­ta de l’Uni­ver­si­té Catho­lique de Louvain.

* On peut voir les suicides de Didon et de Phyllis, enlu­mi­nure d’un exem­plaire du Roman de la Rose sur numelyo, Bibli­othèque numé­rique de Lyon.

Liens valides au 23/05/19.