Que
tout partout dorénavant se mue :
Soit
désormais Amour
soûlé de pleurs,
Des
chênes durs puissent naître les
fleurs,
Au
choc des vents l’eau
ne soit plus émue,
Du
cœur des rocs le miel
dégoutte et sue,
Soient
du printemps semblables les couleurs,
L’été
soit froid, l’hiver
plein de chaleurs,
De
foi la terre en tous
endroits soit nue :
Tout
soit changé, puisque le
nœud
si fort
Qui m’étreignait, et que la seule
mort
Devait couper, ma Dame
veut défaire.
Pourquoi
d’Amour
méprises-tu la
loi ?
Pourquoi fais-tu ce qui ne se peut faire ?
Pourquoi romps-tu si faussement ta
foi ?
Que
tout partout dorénavant se mue :
Soit
désormais Amour
soûlé de pleurs,
Des
chênes durs puissent naître les
fleurs,
Au
choc des vents l’eau
ne soit plus émue,
Du
cœur des rocs le miel
dégoutte et sue,
Soient
du printemps semblables les couleurs,
L’été
soit froid, l’hiver
plein de chaleurs,
De
foi la terre en tous
endroits soit nue :
Tout
soit changé, puisque le
nœud
si fort
Qui m’étreignait, et que la seule
mort
Devait couper, ma Dame
veut défaire.
Pourquoi
d’Amour
méprises-tu la
loi ?
Pourquoi fais-tu ce qui ne se peut faire ?
Pourquoi romps-tu si faussement ta
foi ?
En ligne le 25/09/21.
Dernière révision le 24/01/22.