Christofle DU PRÉ (?-?)
Rien n’est vu permanent…
Paris, Mamert Patisson, 1577.

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textes de
Du Pré

 


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dispo­si­tion de la
recol­lec­tion
(vers 3-8 → 12-14)

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ouvrir sur Gallica : Les Larmes funèbres, f° 19v°.

Rien n’est veu permanent, toute chose se passe,
Tous nos faicts en la fin sont du temps deuorez:
Les palais somptueux, & les sceptres dorez,
Le chenu rauisseur les destruit & les casse.

La terre tramble au bruit de sa seule menace,
Le soleil en a peur, & les cieux honorez,
Les mauzoles pompeux en sont veus atterrez,
Et le siecle plus vieil congnoist bien son audace.

Si doncques il permet à la mere Nature,
Que quelque beau signal luy demeure & luy dure,
Vostre Nom immortel puisse vaincre les ans,

Les palais somptueux, & les sceptres qu’on dore,
Le soleil & la terre, & les cieux qu’on honore,
Les Mauzoles pompeux, & la rage du Tans.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Rien n’est veu permanent, toute chose se passe,
Tous nos faicts en la fin sont du temps deuorez:
Les palais somptueux, & les sceptres dorez,
Le chenu rauisseur les destruit & les casse.

La terre tramble au bruit de sa seule menace,
Le soleil en a peur, & les cieux honorez,
Les mauzoles pompeux en sont veus atterrez,
Et le siecle plus vieil congnoist bien son audace.

Si doncques il permet à la mere Nature,
Que quelque beau signal luy demeure & luy dure,
Vostre Nom immortel puisse vaincre les ans,

Les palais somptueux, & les sceptres qu’on dore,
Le soleil & la terre, & les cieux qu’on honore,
Les Mauzoles pompeux, & la rage du Tans.

En ligne le 28/08/21.
Dernière révision le 01/09/21.