Pour plorer
à loizir
tout le monde
ie fuis,
Tout le monde
ie fuis pour plorer & me plaindre,
Et me plaindre tout seul, à fin de ne rien craindre,
Ne rien craindre en mon
mal,
qui me tire
d’ennuis:
Qui me tire
d’ennuis,
malheureux, où ie suis,
Où ie suis enfoncé iusqu’à
l’os
qui vient ceindre,
Qui vient ceindre ma nucque, & ma
teste
conioindre,
Conioindre estroictement l’vn sur l’autre
reduis:
Reduis tous mes
pensers
maintenant à l’extréme,
A l’extréme me voy, ma
face
toute
blesme,
Toute
blesme
fait veoir & descouure le
fond,
Le
fond
de mes malheurs,
qui me rendent coulee,
Coulee en languissant ma
vie
dezolee,
Dans le sein
enuieilly d’vn
silence
profond.
Pour plorer
à loizir
tout le monde
ie fuis,
Tout le monde
ie fuis pour plorer & me plaindre,
Et me plaindre tout ſeul,
à fin de ne rien craindre,
Ne rien craindre en mon
mal, qui me tire
d’ennuis:
Qui me tire
d’ennuis,
malheureux, où
ie ſuis,
Où ie ſuis enfoncé iuſqu’à
l’os
qui vient ceindre,
Qui vient ceindre ma nucque,
& ma teſte
cõioindre,
Conioindre eſtroictement l’vn
ſur l’autre
reduis:
Reduis tous mes
penſers
maintenant à l’extréme,
A l’extréme
me voy,
ma face
toute
bleſme,
Toute
bleſme
fait veoir & deſcouure le
fond,
Le
fond
de mes malheurs,
qui me rendent coulee,
Coulee en languiſſant ma
vie
dezolee,
Dans le ſein
enuieilly d’vn
ſilence
profond.
En ligne le
01/09/21.
Dernière révision le 28/10/24.