Rien n’est veu
permanent,
toute chose se passe,
Tous nos faicts
en la fin sont du temps
deuorez:
Les palais
somptueux,
& les sceptres
dorez,
Le chenu
rauisseur
les destruit & les casse.
La
terre
tramble au bruit
de sa seule menace,
Le soleil
en a peur,
& les cieux
honorez,
Les mauzoles
pompeux
en sont veus atterrez,
Et le siecle
plus
vieil
congnoist bien son audace.
Si doncques il permet à la
mere
Nature,
Que quelque beau signal luy demeure & luy dure,
Vostre Nom immortel puisse vaincre les
ans,
Les
palais
somptueux,
& les sceptres
qu’on dore,
Le soleil
& la terre,
& les cieux
qu’on honore,
Les Mauzoles
pompeux,
& la rage
du Tans.
Rien n’est veu
permanent,
toute chose se passe,
Tous nos faicts
en la fin sont du temps
deuorez:
Les palais
somptueux,
& les sceptres
dorez,
Le chenu
rauisseur
les destruit & les casse.
La
terre
tramble au bruit
de sa seule menace,
Le soleil
en a peur,
& les cieux
honorez,
Les mauzoles
pompeux
en sont veus atterrez,
Et le siecle
plus
vieil
congnoist bien son audace.
Si doncques il permet à la
mere
Nature,
Que quelque beau signal luy demeure & luy dure,
Vostre Nom immortel puisse vaincre les
ans,
Les
palais
somptueux,
& les sceptres
qu’on dore,
Le soleil
& la terre,
& les cieux
qu’on honore,
Les Mauzoles
pompeux,
& la rage
du Tans.
En ligne le
22/04/08.
Dernière révision le 01/09/21.