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Phala­ris. Tyran, cruel, si­ci­lien, mi­sé­rable, in­hu­main, docte, im­pi­toyable, mal­heu­reux.

Phalaris Roi très cruel des Agri­gen­tins, pource qu’il pre­nait plai­sir d’avoir plu­sieurs en­gins propres à tour­men­ter les cri­mi­nels, Pérille s’adres­sa à lui, le­quel espé­rant quel­que grande récom­pense lui fit un tau­reau d’ai­rain, au­quel le feu mis des­sous, les pauvres pa­tients qu’on y enfer­mait étaient rô­tis : Mais par le com­man­de­ment du Ty­ran, ce gen­til ouvrier por­ta pre­mier la peine du tour­ment qu’il vou­lait faire aux autres endu­rer. Le peuple aus­si ne pou­vant plus souf­frir la trop inhu­maine cruau­té de Pha­la­ris, lui cou­rut sus, et l’ayant enclos dans ce tau­reau, après lui avoir pre­miè­re­ment cou­pé la langue, lui firent tout vif consom­mer les der­niers jours de sa vie.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 203r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_412]
(texte modernisé).

[Phalaride. Cruau­té.]

[Voir aussi les supplices infer­naux des Bélides et d’Ixion, Phlé­gye, Si­syphe, Tan­tale, Ti­tye, ain­si que ceux de Phi­née et Pro­mé­thée.]


 

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Phala­ris. Tyran, cruel, si­ci­lien, mi­se­rable, in­hu­main, docte, im­pi­toiable, mal­heu­reus.

Phala­ris Roi trescruel des Agri­gen­tins, pource qu’il pre­noit plai­sir d’auoir plu­sieurs en­gins propres à tour­men­ter les cri­mi­nels, Perille s’adres­sa à lui, le­quel espe­rant quel­que grande recom­pense lui fit vn tau­reau d’ai­rain, au­quel le feu mis des­sous, les pauures pa­tiens qu’on y enfer­moit estoient ros­tis : Mais par le com­man­de­ment du Ty­ran, ce gen­til ouurier por­ta pre­mier la peine du tour­ment qu’il vou­loit faire aux autres endu­rer. Le peuple aus­si ne pou­uant plus souf­frir la trop inhu­maine cruau­té de Pha­la­ris, lui cou­rut sus, & l’aiant encloz dans ce tau­reau, apres lui auoir pre­mie­re­ment coup­pé la langue, lui firent tout vif consom­mer les der­niers iours de sa vie.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 203r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_412]
(texte original).

[Phalaride. Cruau­té.]

[Voir aussi les supplices infer­naux des Belides et d’Ixion, Phle­gye, Si­syphe, Tan­tale, Ti­tye, ain­si que ceux de Phi­nee et Pro­me­thee.]



 

Liens

* On peut lire, sur remacle.org, site de l’Anti­qui­té grecque et latine, l’épître de Phala­ris aux Delphiens, dans la traduc­tion d’Eugène Talbot, parue en 1912, des Œuvres de Lucien de Samo­sate.

* Sur le même site, on peut lire la Vie et les Lettres du pseudo-Phala­ris, transcrip­tion des deux tomes de l’Uti­li­té du pouvoir monar­chique, ouvrage de 1726 attri­bué à Compain de Saint-Martin.

* Ces deux tomes, la Vie, et les Lettres, sont dispo­nibles en mode image sur Gallica. Sur Gallica sont éga­le­ment dispo­nibles Les Épîtres de Phala­ris, traduites par Claude Gruget, dans une édi­tion parue à Anvers en 1558.

* On peut voir une estampe de Pierre Woeiriot repré­sen­tant Phala­ris ordon­nant que le sculpteur Pérille soit suppli­cié dans son propre taureau d’airain sur numelyo, le site de la Biblio­thèque muni­ci­pale de Lyon.

Liens valides au 25/01/19.