««« Pé­rille »»»

 

~#~














 

Pérille. Mal­heu­reux, sub­til, cruel, ou­vrier de fonte, in­gé­nieux, mi­sé­rable, in­hu­main, mau­pi­teux, cé­cro­pien.

Pérille fèvre athé­nien se mon­tra plus cruel que le tyran Pha­la­ris, de lui inven­ter un tau­reau d’ai­rain, pour y rô­tir les cri­mi­nels, en met­tant le feu des­sous, afin qu’on n’en eût aucune com­pas­sion : Atten­du que quand le pa­tient crie­rait, il sem­ble­rait que ce fût un bœuf qui mu­gît. Aus­si fut-il récom­pen­sé de son inven­tion, comme il méri­tait, car pre­mier il en essaya le tour­ment.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 201v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_409]
(texte modernisé).


 

«««  #  »»»

Perille. Mal­heu­reus, sub­til, cruel, ou­urier de fonte, in­ge­nieus, mi­se­rable, in­hu­main, mau­pi­teus, ce­cro­pien.

Perille feuure athe­nien se mons­tra plus cruel que le tyran Pha­la­ris, de lui inuen­ter vn tau­reau d’ai­rain, pour y ros­tir les cri­mi­nels, en met­tant le feu des­soubs, afin qu’on n’en eut aucune com­pas­sion : Atten­du que quand le pa­tient crie­roit, il sem­ble­roit que ce fut vn bœuf qui mu­gist. Aus­si fut il recom­pen­sé de son inuen­tion, comme il meri­toit, car pre­mier il en essaia le tour­ment.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 201v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_409]
(texte original).