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# source du commen­taire et de certaines épi­thètes (corcyre, certhire, éphire) :
la traduc­tion française de la Cosmo­gra­phie uni­ver­selle de Sebas­tian Münster, livre IV, p. 1146 [← e.rara], 1552.
 

Corinthe. Très-riche, lu­mière de la Grèce, vé­né­rienne, cor­cyre ou cer­thire, fa­meuse, mar­chande, éphire, las­cive, an­cienne, grecque.

Corinthe ville d’Achaïe très-opu­lente, fut pre­miè­re­ment bâtie par Sisyphe un bri­gand fils d’Éole, et nom­mée Cor­cyre ou Cer­thire, et puis Éphire quand elle fut aug­men­tée. Or elle fut détruite, et dere­chef bâtie par Corinthe fils d’Oreste ou de Jupi­ter, qui lui bail­la son nom. Il y avait un temple dédié à Vénus, où étaient plus de mille putains de renom, vouées à cette déesse, les­quelles se pros­ti­tuaient à tout venant. Elle était aus­si fré­quen­tée par gens de tra­fic, pour autant qu’elle domi­nait sur deux ou trois ports, l’un pro­chain d’Asie, et l’autre d’Ita­lie : Outre ce avait de fort bon airain, dont on fai­sait des vais­seaux de grand prix. Fina­le­ment les Romains l’ont du tout rui­née.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 68r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_142]
(texte modernisé).

[Corinthien /-ienne. Airain, bronze, cuivre, Laïs, Pé­riandre.]

[Voir aussi Œdipe, ainsi que Grèce et Athènes, Pa­phos, Thèbes, Troie.]


 

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Corinthe. Tresriche, lu­miere de la Grece, ve­ne­rienne, cor­cyre ou cer­thire, fa­meuse, mar­chande, ephire, las­ciue, an­cienne, greque.

Corinthe ville d’Achaie tres­opu­lente, fut pre­mie­re­ment bas­tie par Sisyphe vn bri­gand fils d’Æole, & nom­mee Cor­cyre ou Cer­thire, & puis Ephire quand elle fut aug­men­tee. Or elle fut des­truite, & dere­chef bas­tie par Corinthe fils d’Oreste ou de Iupi­ter, qui lui bail­la son nom. Il y auoit vn temple dedié à Venus, où estoient plus de mille putains de renom, vouees à ceste deesse, les­quelles se pros­ti­tuoient à tous venans. Elle estoit aus­si fre­quen­tee par gens de traf­fique, pour autant qu’elle domi­noit sur deux ou trois ports, l’vn pro­chain d’Asie, & l’autre d’Ita­lie: Outre ce auoit de fort bon airain, dont on fai­soit des vais­seaus de grand pris. Fina­le­ment les Rom­mains l’ont du tout rui­nee.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 68r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_142]
(texte original).

[Corinthien /-ienne. Airain, bronze, cuiure, Laïs, Pe­riandre.]

[Voir aussi Oedipe, ainsi que Grece et Athenes, Pa­phos, Thebes, Troie.]