J’ai trop de
peine,
et peu de récompense :
J’ai
grand
désir,
et petite
espérance,
Beaucoup de mal,
et nulle médecine :
J’ai fruit
amer
d’une
douce
racine :
L’assaut
de près, et de loin la
défense.
Je quiers
merci
à qui m’a fait
offense,
Du tort
d’autrui je porte pénitence
En poursuivant un bien
qui me ruine.
J’ai trop de peine.
J’ai
bref
confort
et longue
patience :
Le vouloir
haut,
et basse
la puissance :
Bien peu d’effet, et assez de
bon
signe :
Mais quand je pense à qui ce
mal
m’assigne
Le supporter m’est bien, et
suffisance.
J’ai trop de peine.
J’ai trop de
peine,
et peu de récompense :
J’ai
grand
désir,
et petite
espérance,
Beaucoup de mal,
et nulle médecine :
J’ai fruit
amer
d’une
douce
racine :
L’assaut
de près, et de loin la
défense.
Je quiers
merci
à qui m’a fait
offense,
Du tort
d’autrui je porte pénitence
En poursuivant un bien
qui me ruine.
J’ai trop de peine.
J’ai
bref
confort
et longue
patience :
Le vouloir
haut,
et basse
la puissance :
Bien peu d’effet, et assez de
bon
signe :
Mais quand je pense à qui ce
mal
m’assigne
Le supporter m’est bien, et
suffisance.
J’ai trop de peine.
En ligne le
07/11/08.
Dernière révision le 22/11/22.