«««

textes de
Ron­sard

»»»

»»»

Ieune Herculin, qui des le ventre sainct,
Fus destiné pour le commun seruice:
Et qui naissant rompis la teste au vice
De ton beau nom dedans les astres peint:

Quand l’age d’homme aura ton cuœur atteint,
S’il reste encor quelque trac de malice,
Le monde adonc ployé soubz ta police
Le pourra voyr totalement estaint.

En ce pendant crois enfant, & prospere,
Et sage apren les haultz faitz de ton pere,
Et ses vertus, & les honneurs des Roys.

Puis aultre Hector tu courras à la guerre,
Aultre Iason tu t’en iras conquerre,
Non la toison, mais les champz Nauarroys.

Son­net

→ texte
moder­nisé

pleine page

œuvres de
Ron­sard
dispo­nibles
sur Gallica

commen­taires
de Muret (1553)

va­riantes

En ligne le 07/03/21.
Dernière révision le 07/03/21.