QUe
Gâtine ait tout le
chef
jaunissant
De maint citron
et mainte
belle
orange,
Que toute odeur
de toute terre
étrange,
Aille partout nos plaines
remplissant.
Le
Loir
soit lait,
son rempart
verdissant,
En un tapis
d’émeraudes
se change,
Et le sablon,
qui dans Braye se range,
D’arènes
d’or
soit partout blondissant.
Pleuve le
ciel
des parfums
et des roses,
Soient des
grands
vents
les haleines
encloses,
La mer
soit
calme,
et l’air
plein de bonheur :
Voici le
jour,
que l’enfant
de mon maître,
Naissant au monde,
au monde
a fait renaître,
La foi
première,
et le
premier
honneur.
Que
Gâtine ait.) Ce Sonnet est fait sur la
naissance de Monseigneur le Duc de
Beaumont fils aîné de
Monseigneur le Duc de
Vendôme : à laquelle il
souhaite, qu’il n’y ait chose au pays de
Vendômois, qui ne
démontre signe de
réjouissance.
De mon maître.)
De mon prince.
____
[texte modernisé]
[R]
En ligne le
07/03/10.
Dernière révision le 08/03/21.