Toujours des bois la cime
n’est chargée,
Sous les toisons d’un hiver éternel,
Toujours des Dieux le foudre criminel
Ne darde en bas sa menace enragée.
Toujours les vents, toujours la mer
d’Égée
Ne gronde pas d’un orage cruel :
Mais de la dent d’un soin continuel,
Toujours toujours ma vie est outragée.
Plus je me force à le
vouloir tuer,
Plus il renaît pour mieux s’évertuer
De féconder une guerre en moi-même.
Ô fort Thébain, si
ta serve vertu
Avait encor ce monstre combattu,
Ce serait bien de tes faits le treizième.
TOujours
des bois la cime n’est chargée,
Sous les toisons d’un hiver éternel,
Toujours des Dieux le foudre criminel
Ne darde en bas sa menace enragée.
Toujours les vents, toujours la mer
Égée
Ne gronde pas d’un orage cruel :
Mais de la dent d’un soin continuel,
Toujours toujours ma vie est outragée.
Plus je me force à le
vouloir tuer,
Plus il renaît pour mieux s’évertuer
De féconder une guerre en moi-même.
Ô fort Thébain, si
ta serve vertu
Avait encor ce monstre combattu,
Ce serait bien de tes faits le treizième.
TOujours
des bois la cime n’est chargée,
Sous les toisons d’un hiver éternel,
Toujours des Dieux le foudre criminel
Ne darde en bas sa menace enragée.
Toujours les vents, toujours la mer
Égée
Ne gronde pas d’un orage cruel :
Mais de la dent d’un soin continuel,
Ma pauvre vie est toujours
outragée.
Plus je me force à le
vouloir tuer,
Plus il renaît pour mieux s’évertuer
De féconder une guerre à
moi-même.
Ô fort Thébain, si
ta serve vertu
Avait encor ce monstre combattu,
Ce serait bien de tes faits le treizième.
TOujours
des bois la cime n’est chargée,
Sous les toisons d’un hiver éternel,
Toujours des Dieux le foudre criminel
Ne darde en bas sa menace enragée.
Toujours les vents, toujours la mer
Égée
Ne gronde pas d’un orage cruel :
Mais de la dent d’un soin continuel,
Toujours toujours ma vie est outragée.
Plus je me force à le
vouloir tuer,
Plus il renaît pour mieux s’évertuer
De féconder une guerre en moi-même.
Ô fort Thébain, si
ta serve vertu
Avait encor ce monstre combattu,
Ce serait bien de tes faits le treizième.
TOujours
des bois la cime n’est chargée,
Sous les toisons d’un hiver éternel,
Toujours des Dieux le foudre criminel
Ne darde en bas sa menace enragée.
Toujours les vents, toujours la mer
Égée
Ne gronde pas d’un orage cruel :
Mais de la dent d’un soin continuel,
Ma pauvre vie est toujours
outragée.
Plus je me force à le
vouloir tuer,
Plus il renaît pour mieux s’évertuer
De féconder une guerre à
moi-même.
Ô fort Thébain, si
ta serve vertu
Avait encor ce monstre combattu,
Ce serait bien de tes faits le treizième.
TOujours des bois la cime n’est chargée,
Du
faix
neigeux d’un hiver
éternel :
Toujours des Dieux le foudre criminel
Ne darde en bas sa menace enragée.
Toujours les vents, toujours la mer
Égée
Ne gronde pas d’un orage cruel :
Mais de la dent d’un soin continuel,
Ma pauvre vie est toujours
outragée.
Plus je me force à le
vouloir tuer,
Plus il renaît pour mieux s’évertuer
De féconder une guerre en
moi-même.
Ô fort Thébain, si
ta serve vertu
Avait encor ce monstre combattu,
Ce serait bien de tes faits le treizième.
textes
modernisés
[R]
En ligne le 15/03/17.
Dernière révision le 24/01/22.