Doux fut le trait,
qu’amour hors de sa trousse,
Pour me tuer me tira doucement,
Quand je fus pris au doux commencement
D’une douceur si doucettement douce.
Doux est son ris, et sa voix
qui me pousse
L’âme du corps, pour errer lentement,
Devant son chant marié gentement
Avec mes vers animés de son pouce.
Telle douceur de sa voix coule
à bas,
Que sans l’ouïr vraiment on ne sait pas,
Comme en ses rets amour nous encordelle.
Sans l’ouïr dis-je
amour même enchanter,
Doucement rire, et doucement chanter,
Et moi mourir doucement auprès d’elle.
DOux
fut le trait, qu’Amour hors de sa trousse,
Pour me tuer, me tira doucement,
Quant je fus pris au doux commencement
D’une douceur si doucettement douce.
Doux est son ris, et sa voix
qui me pousse
L’âme du corps, pour errer lentement
Devant son chant marié gentement
Avec mes vers animés de son pouce.
Telle douceur de sa voix coule
à bas,
Que sans l’ouïr vraiment on ne sait pas,
Comme en ses rets Amour nous encordelle.
Sans l’ouïr, dis-je,
Amour même enchanter,
Doucement rire, et doucement chanter,
Et moi mourir doucement auprès d’elle.
DOus
fut le trait, qu’amour hors de sa trousse,
Pour me tuer, me tira
doucement,
Quand je fus pris au doux
commencement
D’une douceur si
doucettement douce.
Doux
est son ris, et sa voix qui me pousse
L’âme
du corps, pour errer lentement
Devant son chant
accordé
gentement
Avec mes vers
animés de son pouce.
Telle
douceur de sa voix coule à bas,
Que sans
l’oüir vraiment on ne sait pas,
Comme en ses rets Amour nous encordelle.
Sans
l’oüir,
dis-je, Amour
même enchanter,
Doucement rire, et
doucement chanter,
Et moi mourir doucement
auprès d’elle.
DOux
fut le trait, qu’amour hors de sa trousse,
Pour me tuer, me tira doucement,
Quand je fus pris au doux commencement
D’une douceur si doucettement douce.
Doux est son ris, et sa voix
qui me pousse
L’âme du corps, qui
s’en fuit hautement
Devant son chant accordé
proprement
Avec mes vers animés de son pouce.
Telle douceur de sa voix coule
à bas,
Que sans l’oüir l’amoureux
ne sait pas,
Comme en ses rets Amour nous encordelle.
Sans l’oüir,
dis-je, Amour même enchanter,
Doucement rire, et doucement chanter,
Et moi mourir doucement auprès d’elle.
DOux
fut le trait, qu’Amour hors de sa trousse,
Pour me tuer, me tira doucement,
Quand je fus pris au doux commencement
D’une douceur si doucettement douce.
Doux est son ris, et sa voix
qui me pousse
L’âme du corps, qui
s’enfuit lentement
Devant son luth touché mignardement,
Chantant mes vers animés de son pouce.
Telle douceur de sa voix coule
en l’air,
Qu’on ne saurait sans l’entendre parler,
Sauoir comment le plaisir nous appelle.
Sans l’ouïr,
dis-je, Amour même enchanter,
Doucement rire, et doucement chanter,
Et moi mourir doucement auprès d’elle.
DOux
fut le trait, qu’Amour hors de sa trousse,
Pour me tuer, me tira doucement,
Quant je fus pris au doux commencement
D’une douceur si doucettement douce.
Doux est son ris, et sa voix
qui me pousse
L’âme du corps, pour errer lentement
Devant son chant marié gentement
Avec mes vers animés de son pouce.
Telle douceur de sa voix coule
à bas,
Que sans l’ouïr vraiment on ne sait pas,
Comme en ses rets Amour nous encordelle.
Sans l’ouïr, dis-je,
Amour même enchanter,
Doucement rire, et doucement chanter,
Et moi mourir doucement auprès d’elle.
DOus
fut le trait, qu’amour hors de sa trousse,
Pour me tuer, me tira
doucement,
Quand je fus pris au doux
commencement
D’une douceur si
doucettement douce.
Doux
est son ris, et sa voix qui me pousse
L’âme
du corps, pour errer lentement
Devant son chant
accordé
gentement
Avec mes vers
animés de son pouce.
Telle
douceur de sa voix coule à bas,
Que sans
l’oüir vraiment on ne sait pas,
Comme en ses rets Amour nous encordelle.
Sans
l’oüir,
dis-je, Amour
même enchanter,
Doucement rire, et
doucement chanter,
Et moi mourir doucement
auprès d’elle.
DOux
fut le trait, qu’amour hors de sa trousse,
Pour me tuer, me tira doucement,
Quand je fus pris au doux commencement
D’une douceur si doucettement douce.
Doux est son ris, et sa voix
qui me pousse
L’âme du corps, qui
s’enfuit hautement
Devant son chant accordé
proprement
Avec mes vers animés de son pouce.
Telle douceur de sa voix coule
à bas,
Que sans l’oüir l’amoureux
ne sait pas,
Comme en ses rets Amour nous encordelle.
Sans l’oüir,
dis-je, Amour même enchanter,
Doucement rire, et doucement chanter,
Et moi mourir doucement auprès d’elle.
DOux
fut le trait, qu’Amour hors de sa trousse,
Pour me tuer, me tira doucement,
Quand je fus pris au doux commencement
D’une douceur si doucettement douce.
Doux est son ris, et sa voix
qui me pousse
L’âme du corps, qui
s’enfuit lentement
Devant son luth
touché mignardement,
Chantant mes vers animés de son pouce.
Telle douceur de sa voix coule
en
l’air,
Qu’on ne saurait sans l’entendre parler,
Sauoir comment le
plaisir
nous appelle.
Sans l’ouïr,
dis-je, Amour même enchanter,
Doucement rire, et doucement chanter,
Et moi mourir doucement auprès d’elle.
DOux fut le trait qu’Amour hors de sa trousse
Tira sur
moi : doux fut
l’accroissement
Que je reçus dès
le commencement
Pris d’une
fièvre
autant aigre que douce.
Doux est son ris et sa voix
qui me pousse
L’esprit
du corps plein de
ravissement,
Quand il lui plaît sur son
Luth doucement
Chanter mes
vers animés de son pouce.
Telle douceur sa voix
fait distiller,
Qu’on ne saurait
qui ne l’entend
parler,
Sentir en
l’âme
une joie
nouuelle.
Sans l’ouïr, dis-je,
Amour même enchanter,
Doucement rire, et doucement chanter,
Et moi mourir doucement auprès d’elle.
textes
modernisés
[R]
En ligne le 02/05/20.
Dernière révision le 02/05/20.