Et le logis, le
temps,
l’heure,
& le poinct,
Le beau
païs, la ville,
où ie fus ioinct
De deux
beaux
yeux
qui m’ont
l’ame
étonnee.
Beni encor la
douce
destinée
Que i’endurei auec
amour
conioinct:
Et l’arc
tendu,
& le fer,
qui m’époinct,
Au fond du cœur
d’vne
fleche
empenée.
Beni la
voiz,
& beni les
soupirs,
Les doux
accens, les larmes,
les
desirs,
Qu’ay en chantant épandu pour ma
dame.
Et beni soit encor tout le
papier
Où i’ai pour elle vsé du
sainct
metier
Qui fera viure à iames nostre
flame.
BEni le iour, & le mois, & l’année,
Et le logis, le
temps,
l’heure,
& le poinct,
Le beau
païs, la ville,
où ie fus ioinct
De deux
beaux
yeux
qui m’ont
l’ame
étonnee.
Beni encor la
douce
destinée
Que i’endurei auec
amour
conioinct:
Et l’arc
tendu,
& le fer,
qui m’époinct,
Au fond du cœur
d’vne
fleche
empenée.
Beni la
voiz,
& beni les
soupirs,
Les doux
accens, les larmes,
les
desirs,
Qu’ay en chantant épandu pour ma
dame.
Et beni soit encor tout le
papier
Où i’ai pour elle vsé du
sainct
metier
Qui fera viure à iames nostre
flame.
En ligne le
24/10/05,
versé dans l’anthologie principale le
11/11/18.
Dernière révision le 03/03/21.