Jacques de ROMIEU (?-?)
Qui comptera les fleurs…
Lyon, Benoît Rigaud, 1584.
ouvrir sur Gallica : Sonnet XXII, ff. 23v°-24r°.

QUi comptera les fleurs de la saison nouvelle,

Ou du ciel azuré les célestes flambeaux,
Qui comptera la bande écaillée des eaux,
Ou celle qui en l’air se soutient de son aile.

Qui comptera les grains d’une cueillette belle,
Le feuillage des bois, les fruitages nouveaux,
Le surgeon plus fertil des Indiens joyaux,
Ou le nombre infini de la race immortelle.

Qui comptera le poil des hommes plus chenus,
Somme qui comptera les atomes menus,
Et le brillant sablon du libyque rivage :

Celui-là comptera tant et tant de beautés
Qu’on voit reluire en vous, en vous de tous côtés
Qui êtes l’ornement et gloire de notre âge.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

QUi comptera les fleurs de la saison nouvelle,

Ou du ciel azuré les célestes flambeaux,
Qui comptera la bande écaillée des eaux,
Ou celle qui en l’air se soutient de son aile.

Qui comptera les grains d’une cueillette belle,
Le feuillage des bois, les fruitages nouveaux,
Le surgeon plus fertil des Indiens joyaux,
Ou le nombre infini de la race immortelle.

Qui comptera le poil des hommes plus chenus,
Somme qui comptera les atomes menus,
Et le brillant sablon du libyque rivage :

Celui-là comptera tant et tant de beautés
Qu’on voit reluire en vous, en vous de tous côtés
Qui êtes l’ornement et gloire de notre âge.

 

En ligne le 03/12/05.
Dernière révision le 06/06/23.