Plus mon
désir
d’emprises
me prépare,
Plus d’entredeux s’offrent pour m’en
refreindre :
Tant plus je cuide aux mérites atteindre,
Plus au milieu des
grâces
je m’égare :
Trop de
splendeur
la vue
me sépare,
Trop
grande
ardeur
ma flamme
vient éteindre,
Trop
grand
accueil
d’approcher me fait craindre,
Ce m’est rigueur
d’une douceur
si rare.
Je suis
l’oiseau
qui en sa
longue
cage
A désappris la
vie
du bocage :
Le près me plaît quand d’elle je
m’étrange,
Le loin je quiers lorsque
près je me range :
Tous les endroits où elle n’est, me nuisent,
Tous les endroits où elle est, me détruisent.
Plus mon
désir
d’emprises
me prépare,
Plus d’entredeux s’offrent pour m’en
refreindre :
Tant plus je cuide aux mérites atteindre,
Plus au milieu des
grâces
je m’égare :
Trop de
splendeur
la vue
me sépare,
Trop
grande
ardeur
ma flamme
vient éteindre,
Trop
grand
accueil
d’approcher me fait craindre,
Ce m’est rigueur
d’une douceur
si rare.
Je suis
l’oiseau
qui en sa
longue
cage
A désappris la
vie
du bocage :
Le près me plaît quand d’elle je
m’étrange,
Le loin je quiers lorsque
près je me range :
Tous les endroits où elle n’est, me nuisent,
Tous les endroits où elle est, me détruisent.
En ligne le
20/10/20.
Dernière révision le 10/10/22.