Je
meurs vivant, mort je prends renaissance,
J’aime le miel,
et d’Absinthe
me pais,
Je suis la guerre,
et souhaite la paix,
Je sais cela dont je n’ai connaissance.
Faible je cède, et grande est
ma puissance,
Pensif je rêve, et mes
pensers
défais,
J’échappe franc, et sue sous le
faix,
Je m’éjouis, et n’ai que
déplaisance.
J’ai
l’œil
riant,
et m’arrose de
pleurs,
Je ne sens rien, et souffre cent
douleurs :
J’ards tout en
flamme,
et deviens froid, et blême.
Le
cœur
me faut, et je me fais vaillant,
La nuit
m’éclaire, et je dors en veillant :
Vit-on jamais une amour
si
extrême ?
Je
meurs vivant, mort je prends renaissance,
J’aime le miel,
et d’Absinthe
me pais,
Je suis la guerre,
et souhaite la paix,
Je sais cela dont je n’ai connaissance.
Faible je cède, et grande est
ma puissance,
Pensif je rêve, et mes
pensers
défais,
J’échappe franc, et sue sous le
faix,
Je m’éjouis, et n’ai que
déplaisance.
J’ai
l’œil
riant,
et m’arrose de
pleurs,
Je ne sens rien, et souffre cent
douleurs :
J’ards tout en flamme,
et deviens froid, et blême.
Le
cœur
me faut, et je me fais vaillant,
La nuit
m’éclaire, et je dors en veillant :
Vit-on jamais une amour
si
extrême ?
En ligne le
16/11/05.
Dernière révision le 05/12/21.