J’aime
le doux
repos,
et suis toujours en peine,
Je cherche allègement,
et trouve la
douleur,
J’évite un
soin
ouvert, et sens un soin
voleur,
Je déchasse la
crainte,
et mon âme
en est pleine.
J’erre sans
déplacer où le
Sort
me pourmène,
Je tâche à m’éjouir, et
triste est ma pâleur,
J’épie le bonheur, et ne vois
que malheur,
Je veux suivre la paix,
et la guerre
m’emmène.
J’aspire à la
franchise,
et captif on me tient,
J’abhorre mon haineux, et ma
grâce
il obtient,
Je suis trop clair-oyant, et rentre en ma
sourdesse.
Plus j’évente
mon mal,
plus grand devient
l’émoi,
Plus je flatte
l’orgueil,
plus accroît la
rudesse :
Est-il homme
en ce monde
aussi chétif que moi ?
J’aime
le doux
repos,
et suis toujours en peine,
Je cherche allègement, et trouve la
douleur,
J’évite un
soin
ouvert, et sens un soin
voleur,
Je déchasse la
crainte,
et mon âme
en est pleine.
J’erre sans
déplacer où le
Sort
me pourmène,
Je tâche à m’éjouir, et
triste est ma pâleur,
J’épie le bonheur, et ne vois
que malheur,
Je veux suivre la paix,
et la guerre
m’emmène.
J’aspire à la
franchise,
et captif on me tient,
J’abhorre mon haineux, et ma
grâce
il obtient,
Je suis trop clair-oyant, et rentre en ma
sourdesse.
Plus j’évente
mon mal,
plus grand devient
l’émoi,
Plus je flatte
l’orgueil,
plus accroît la
rudesse :
Est-il homme
en ce monde
aussi chétif que moi ?
En ligne le
16/07/06.
Dernière révision le 05/10/23.