Je me trouve et me perds, je
m’assure et m’effroie,
En ma mort
je revis, je vois sans penser voir,
Car tu as d’éclairer et d’obscurcir
pouvoir,
Mais tout orage
noir
de rouge
éclair
flamboie.
Mon
front
qui cache et montre avec
tristesse,
joie,
Le silence
parlant, l’ignorance
au savoir,
Témoignent mon
hautain
et mon
humble
devoir,
Tel est tout cœur,
qu’espoir
et désespoir
guerroie.
Fier en ma
honte
et plein de frisson
chaloureux,
Blâmant, louant, fuyant, cherchant,
l’art
amoureux,
Demi-brut, demi-dieu je suis devant ta
face,
Quand d’un
œil
favorable
et
rigoureux,
je crois,
Au retour
tu me vois, moi las ! qui ne suis moi :
Ô clair-voyant
aveugle, ô amour,
flamme
et glace !
Je me trouve et me perds, je
m’assure et m’effroie,
En ma mort
je revis, je vois sans penser voir,
Car tu as d’éclairer et d’obscurcir
pouvoir,
Mais tout orage
noir
de rouge
éclair
flamboie.
Mon
front
qui cache et montre avec
tristesse,
joie,
Le silence
parlant, l’ignorance
au savoir,
Témoignent mon
hautain
et mon
humble
devoir,
Tel est tout cœur,
qu’espoir
et désespoir
guerroie.
Fier en ma
honte
et plein de frisson
chaloureux,
Blâmant, louant, fuyant, cherchant,
l’art
amoureux,
Demi-brut, demi-dieu je suis devant ta
face,
Quand d’un
œil
favorable
et
rigoureux,
je crois,
Au retour
tu me vois, moi las ! qui ne suis moi :
Ô clair-voyant
aveugle, ô amour,
flamme
et glace !
En ligne le
31/12/05.
Dernière révision le 18/06/22.