Combien que
l’Ocean
plein de diuinité
Reçoiue le
tribut
des ruisseaux
& fontaine,
Bien que fleuues
& lacs
se roulent en sa Plaine,
Le reconnoissant pere à leur
eternité:
Pourtant il n’est tousiours
superbe ou dépité,
Tousiours encontre
l’air
il n’enfle son
haleine,
Et batant ses deux
bords
tousiours il ne forcene,
Et n’abysme tousiours le
Nauire
emporté.
Mais
l’orgueil
impiteux
de tes beautez
altieres
Ocean
de beauté,
s’accroist de mes
prieres,
Et du tribut
des pleurs
& soupirs
que i’espans:
Si bien que dessus moy
s’exerçant ton
Empire
Ta cruauté
sans treue,
agite, roule, & vire
En tempeste
d’amour
la file de mes ans.
Combien que
l’Ocean
plein de diuinité
Reçoiue le
tribut
des ruiſſeaux
& fontaine,
Bien que fleuues
& lacs
ſe roulent en ſa Plaine,
Le reconnoiſſant pere à leur
eternité:
Pourtant il n’eſt
touſiours ſuperbe ou dépité,
Touſiours encontre l’air
il n’enfle ſon
haleine,
Et batant ſes deux
bords
touſiours il ne forcene,
Et n’abyſme
touſiours le Nauire
emporté.
Mais l’orgueil
impiteux
de tes beautez
altieres
Ocean
de beauté, s’accroiſt
de mes prieres,
Et du tribut
des pleurs
& ſoupirs
que i’eſpans:
Si bien que deſſus moy
s’exerçant
ton Empire
Ta cruauté
ſans treue, agite,
roule, & vire
En tempeſte
d’amour
la file de mes ans.
En ligne le
18/05/18.
Dernière révision le 20/05/24.