anaphore
de « ô »
(vers 1 à 12)
O
Cheueux,
doux
liens
de mon ame
asseruie,
O Front
calme
&
serain,
ô Sourcils
êbenins,
O beaux
yeux
brunelets,
dont les astres
benins
Gouuernent à leur gré le vaisseau de ma
vie!
O
delicate
Ioüe,
où la
mordante
enuie
Ne scauroit que reprendre, o
rempars
coralins,
O bouche
d’Amaranthe,
ô propos
tous
diuins,
O Ris,
qui quelques-fois mes
trauaux
des-ennuie!
O
col
plus
blanc
que neige,
ô gorgette
de laict,
Qui ceinte richement d’vn
carquan
noirelet,
Se fait par son contraire apparoistre plus belle!
O mon Anne, ô
mon
Tout, ô
mon
cœur, ô
m’amour,
N’auray-ie iamais l’heur de vous voir de
retour?
Reuenez, ou la
mort
m’emménera chez elle!
O
Cheueux,
doux
liens
de mon ame
aſſeruie,
O Front
calme
& ſerain,
ô Sourcils
êbenins,
O beaux
yeux
brunelets,
dont les aſtres
benins
Gouuernent à leur gré le vaiſſeau de ma
vie!
O
delicate
Ioüe, où la
mordante
enuie
Ne ſcauroit que reprendre,
o rempars
coralins,
O bouche
d’Amaranthe,
ô propos
tous
diuins,
O Ris, qui quelques-fois mes
trauaux
deſ-ennuie!
O
col
plus
blanc
que neige,
ô gorgette
de laict,
Qui ceinte richement d’vn
carquan
noirelet,
Se fait par ſon contraire apparoiſtre plus belle!
O mon Anne,
ô
mon
Tout, ô
mon
cœur,
ô
m’amour,
N’auray-ie iamais
l’heur de vous
voir de
retour?
Reuenez, ou la
mort
m’emménera
chez elle!
Version de 1878 en ligne le
07/10/17.
remplacée par la version de 1598 le 08/12/23.
Dernière révision le 20/10/24.