anaphore
de « ô »
(vers 1 à 6)
A son Compagnon.
O Des Amours le repos gracieux,
O le
tresor
des tresors
de mon Ente,
O petit
mont,
ô
coraline
fente,
Qui peut tenter les hommes
& les Dieux.
O
mont
feultré d’vn
coton
precieux,
O Paradis,
faudra-t-il que ie tente
Ton vain
pourtrait
sans qu’au vray ie contente
De ta douceur
mes esprits
enuieux.
Croy moy, tu fais, mon
Ente,
trop de conte
En ta verdeur
de ne sçay quelle
honte?
Honte
qui fait que le
monde
defaut.
Non non, ne crains :
ensuy-moy la
Nature
Laissant la honte
à ceux qui en ont
cure:
,, Iamais en soy la nature ne faut.
A son Compagnon.
O Des Amours le repos gracieux,
O le
treſor
des treſors
de mon Ente,
O petit
mont, ô
coraline
fente,
Qui peut tenter les hommes
& les Dieux.
O
mont feultré
d’vn
coton
precieux,
O Paradis, faudra-til que ie tente
Ton vain
pourtrait
ſans qu’au vray
ie contente
De ta douceur
mes eſprits
enuieux.
Croy moy,
tu fais, mon
Ente, trop de conte
En ta verdeur
de ne ſçay quelle
honte?
Honte
qui fait que le
monde
defaut.
Non non,
ne crains :
enſuy-moy la
Nature
Laiſſant la honte
à ceux qui en ont
cure:
,, Iamais en ſoy la nature ne faut.
Version de 1878 en ligne le
21/04/21,
remplacée par la version de 1598 le 17/12/23.
Dernière révision le 08/04/24.