[…]
Nourrice.
Pourquoi pour le péché
de quelqu’une de nous,
Qui a pu s’oublier, toutes nous
blâmez-vous ?
Hippolyte.
Je ne sais pourquoi c’est,
toutes je les déteste,
Je les ai en horreur
plus que je n’ai la
peste :
Soit raison,
soit fureur,
soit tout ce qu’on voudra,
Jamais de les aimer vouloir ne me prendra.
Plutôt le feu
naîtra dans la mer
écumeuse,
Plutôt sera le jour,
une nuit
ténébreuse,
Plutôt notre Soleil
commencera son cours
À la mer
Espagnole,
où se cachent nos
jours,
Et plutôt sera
l’Aigle
aux Pigeons
sociable,
Que je serve une femme,
esclave
misérable.
[…]
[…]
Nourrice.
Pourquoi pour le
péché
de quelqu’une de nous,
Qui a pu
s’oublier, toutes nous blâmez-vous ?
Hippolyte.
Je ne sais pourquoi
c’est, toutes je les déteste,
Je les ai en
horreur
plus que je n’ai la
peste :
Soit
raison,
soit fureur,
soit tout ce qu’on voudra,
Jamais de les aimer
vouloir ne me prendra.
Plutôt le
feu
naîtra dans la mer
écumeuse,
Plutôt sera le
jour,
une nuit
ténébreuse,
Plutôt notre
Soleil
commencera son cours
À la
mer
Espagnole,
où se cachent nos
jours,
Et plutôt sera
l’Aigle
aux Pigeons
sociable,
Que je serve une
femme,
esclave
misérable.
[…]
Texte de 1582 en ligne le
29/05/14,
remplacé par le texte de 1573 le 18/01/19.
Dernière révision le 20/02/23.