[…]
Nourrice.
[…]
Si Vénus
une fois quitte cet univers,
Vous le verrez bientôt gésir mort à
l’envers.
La mer,
vide, perdra ses
écailleuses
troupes :
Sans peuples
se verront les montagneuses
croupes :
Dans le ciel
défaudront les
oiseaux
duveteux :
Et l’air
n’aura sinon des
tourbillons
venteux.
Combien d’hommes
voit-on engloutir en ce
monde,
Par le fer,
par la faim,
par la rage
de l’onde ?
Or sus, laissez-vous prendre au
cordage
amoureux,
Fréquentez-moi la
ville,
et vivez plus heureux :
Il vous faut une
amie,
et cueillir avec elle
Les doux
fruits,
où l’amour
tendrement vous appelle.
[…]
[…]
Nourrice.
[…]
Si
Vénus
une fois quitte cet univers,
Vous le verrez
bientôt gésir mort à
l’envers.
La
mer,
vide, perdra ses
écailleuses
troupes :
Sans
peuples
se verront les montagneuses
croupes :
Dans le
ciel
défaudront les
oiseaux
duveteux :
Et
l’air
n’aura sinon des
tourbillons
venteux.
Combien
d’hommes
voit-on engloutir en ce
monde,
Par le
fer,
par la faim,
par la rage
de l’onde ?
Or sus, laissez-vous
prendre au
cordage
amoureux,
Fréquentez-moi
la ville,
et vivez plus heureux :
Il vous faut une
amie,
et cueillir avec elle
Les
doux
fruits,
où
l’amour
tendrement vous appelle.
[…]
En ligne le
01/01/20.
Dernière révision le 01/12/23.