Robert GARNIER (v. 1545-1590)
Si Vénus une fois…
Paris, Robert Estienne, 1573.

[…] 

Nour.. […] Si Venus vne fois quitte cet vniuers,
Vous le verrez bien tost gesir mort à l’enuers.
La mer, vide, perdra ses escailleuses trouppes:
Sans peuples se verront les montagneuses croupes:
Dans le ciel defaudront les oyseaux duueteux:
Et l’air n’aura sinon des tourbillons venteux.
Combien d’hommes voit-on engloutir en ce monde,
Par le fer, par la faim, par la rage de l’onde?
Or sus, laissez-vous prendre au cordage amoureux,
Frequentez-moy la ville, & viuez plus heureux:
Il vous faut vne amye, & cueillir auec elle
Les doux fruits, où l’amour tendrement vous appelle.

[…] 

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

[…] 

Nour.. […] Si Venus vne fois quitte cet vniuers,
Vous le verrez bien tost gesir mort à l’enuers.
La mer, vide, perdra ses escailleuses trouppes:
Sans peuples se verront les montagneuses croupes:
Dans le ciel defaudront les oyseaux duueteux:
Et l’air n’aura sinon des tourbillons venteux.
Combien d’hommes voit-on engloutir en ce monde,
Par le fer, par la faim, par la rage de l’onde?
Or sus, laissez-vous prendre au cordage amoureux,
Frequentez-moy la ville, & viuez plus heureux:
Il vous faut vne amye, & cueillir auec elle
Les doux fruits, où l’amour tendrement vous appelle.

[…] 

 

En ligne le 01/01/20.
Dernière révision le 01/12/23.