Claude EXPILLY (1561-1636)
La vive neige…
Paris, Abel L’Angelier, 1596.

La viue nege, & les vermeilles roses
Que cent hyuers consumer ne pourront,
Et les Soleils de deux beaux yeux, qui sont
Le siege seul, Amour, où tu reposes.

Les beaux discours, Pithon, que tu arroses
Du plus doux miel que les auettes font,
La façon douce, & l’esprit vif & prompt,
Où i’apperçoy mille vertus encloses.

La tresse d’or, qui me tient arresté,
Et le beau sein tresorier de beauté,
Le ris, le jeu, la constance inconstante,

Les doux desdains, la douce cruauté,
Et les baisers d’vne bouche odorante
Ont mis au ioug ma chere liberté.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

La viue nege, & les vermeilles roses
Que cent hyuers consumer ne pourront,
Et les Soleils de deux beaux yeux, qui sont
Le siege seul, Amour, où tu reposes.

Les beaux discours, Pithon, que tu arroses
Du plus doux miel que les auettes font,
La façon douce, & l’esprit vif & prompt,
Où i’apperçoy mille vertus encloses.

La tresse d’or, qui me tient arresté,
Et le beau sein tresorier de beauté,
Le ris, le jeu, la constance inconstante,

Les doux desdains, la douce cruauté,
Et les baisers d’vne bouche odorante
Ont mis au ioug ma chere liberté.

 

En ligne le 21/06/21.
Dernière révision le 23/12/23.