C’estoit le
iour
d’vn Auril
gracieux
Q ue ie songeois à ma
douce
Maistresse,
E t dessus l’herbe
engourdi de
paresse
D e cent obiects ie repaissoy mes
yeux:
T antost
de dueil
ie regardois aux cieux,
T antost au fond
d’vne forest
espesse,
E t pour confort
de l’ennuy
qui me presse,
S eul à l’escart ie me plaignois aux
Dieux.
I e desirois estre
ces rochers
haux
Q ui sont cernez d’vn nombre de
rameaux,
E t qu’elle fut transformee en la
branche,
Q ui va heurtant le corps de ceste
roche,
P ar vn
grand
vent,
& quand c’est à l’approche
T out de son long dessus elle se panche.
C’estoit le
iour
d’vn Auril
gracieux
Q ue ie songeois à ma
douce
Maistresse,
E t dessus l’herbe
engourdi de
paresse
D e cent obiects ie repaissoy mes
yeux:
T antost
de dueil
ie regardois aux cieux,
T antost au fond
d’vne forest
espesse,
E t pour confort
de l’ennuy
qui me presse,
S eul à l’escart ie me plaignois aux
Dieux.
I e desirois estre
ces rochers
haux
Q ui sont cernez d’vn nombre de
rameaux,
E t qu’elle fut transformee en la
branche,
Q ui va heurtant le corps de ceste
roche,
P ar vn
grand
vent,
& quand c’est à l’approche
T out de son long dessus elle se panche.
En ligne le
17/05/22.
Dernière révision le 16/12/23.