O
foible
Esprit,
chargé de tant de
peines,
Que ne ueux-tu soubz la
Terre
descendre?
O Coeur
ardent,
que n’es-tu mis en
cendre?
O tristes
yeux,
que n’estes-uous
fonteine?
O bien
douteux!
ô peines
trop certaines!
O doulx
scauoir, trop
amer
à comprendre!
O Dieu, qui fais, que tant i’ose entreprendre,
Pourquoy rends-tu mes
entreprises
uaines?
O
ieune
Archer,
Archer,
qui n’as point
d’yeux,
Pourquoy si droict as-tu pris ta
uisée?
O uif
flambeau,
qui embrases les Dieux,
Pourquoy as-tu ma
froydeur
attisée?
O face
d’Ange!
ô cœur
de Pierre
dure!
Regarde au moins le
torment,
que i’endure.
O
foible
Esprit, chargé
de tant de
peines,
Que ne ueux-tu soubz la
Terre descendre?
O
Coeur
ardent,
que n’es-tu mis en
cendre?
O
tristes
yeux,
que n’estes-uous
fonteine?
O
bien
douteux!
ô peines
trop
certaines!
O
doulx
scauoir, trop
amer
à comprendre!
O
Dieu, qui fais, que tant
i’ose entreprendre,
Pourquoy rends-tu mes
entreprises
uaines?
O
ieune
Archer,
Archer,
qui n’as point
d’yeux,
Pourquoy si droict as-tu
pris ta uisée?
O
uif
flambeau,
qui embrases les Dieux,
Pourquoy
as-tu ma
froydeur
attisée?
O
face
d’Ange!
ô cœur
de Pierre
dure!
Regarde au moins le
torment,
que i’endure.
En ligne le
14/05/16.
Dernière révision le 23/09/21.