Ces
Cheveux
d’or
sont les Liens
Madame,
Dont fut premier ma Liberté
surprise,
Amour
la Flamme
autour du Cœur
éprise,
Ces yeux
le Trait,
qui me transperce
l’Âme.
Forts
sont les Nœuds,
âpre,
et vive
la flamme.
Le Coup,
de Main
à tirer bien apprise,
Et toutefois j’aime, j’adore, et prise
Ce qui m’étreint, qui me brûle, et
entame.
Pour briser donc, pour
éteindre, et guérir
Ce dur
Lien,
cette Ardeur,
cette Plaie,
Je ne quiers Fer,
Liqueur,
ni Médecine,
L’heur, et
plaisir,
que ce m’est de périr
De telle Main,
ne permet que j’essaie
Glaive
tranchant,
ni Froideur,
ni Racine.
Ces
Cheveux
d’or
sont les Liens
Madame,
Dont fut premier ma
Liberté
surprise,
Amour la
Flamme autour du
Cœur
éprise,
Ces
yeux
le
Trait, qui me transperce
l’Âme.
Forts sont les
Nœuds,
âpre,
et vive
la flamme.
Le
Coup,
de Main à tirer
bien apprise,
Et toutefois
j’aime, j’adore, et prise
Ce qui
m’étreint, qui me brûle, et entame.
Pour
briser donc, pour éteindre, et guérir
Ce
dur
Lien,
cette Ardeur, cette
Plaie,
Je ne quiers
Fer,
Liqueur, ni
Médecine,
L’heur,
et plaisir,
que ce m’est de périr
De telle
Main, ne permet que
j’essaie
Glaive
tranchant,
ni Froideur, ni
Racine.
Version de 1550 en ligne le
16/04/05,
remplacée par la version de 1549 le 27/02/11.
Dernière révision le 12/03/21.