Jacques de COURTIN (v. 1560-1584)
Il était jour…
Paris, Gilles Beys, 1581.

Il estoit iour, & ia l’Aube pourpree
Laissant le bord de l’Orient perleux
Reconduisoit sur ce rond spacieux
A pas ardans sa charette azuree.

Deia par tout la torche desiree
Du Cynthien paroissoit à noz yeux,
Et renfermant le chariot nuiteux,
Il decouuroit sa perruque doree.

Quand i’aperceu droitement à costé
L’Astre besson de cete grand beauté,
Qui reluisoit à l’enui de l’Aurore.

Pardon, ô Dieux, vous n’auez dans le Ciel
Nimfe qui ait tant d’apas, n’y de miel,
Tant de douceurs, n’y de graces encore.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Il estoit iour, & ia l’Aube pourpree
Laissant le bord de l’Orient perleux
Reconduisoit sur ce rond spacieux
A pas ardans sa charette azuree.

Deia par tout la torche desiree
Du Cynthien paroissoit à noz yeux,
Et renfermant le chariot nuiteux,
Il decouuroit sa perruque doree.

Quand i’aperceu droitement à costé
L’Astre besson de cete grand beauté,
Qui reluisoit à l’enui de l’Aurore.

Pardon, ô Dieux, vous n’auez dans le Ciel
Nimfe qui ait tant d’apas, n’y de miel,
Tant de douceurs, n’y de graces encore.

 

En ligne le 09/09/18.
Dernière révision le 20/03/23.