Tant plus je veux courir, plus je vais
lentement,
Tant plus je prends repos,
tant plus je suis en peine,
Tant plus je m’affranchis, ma
prison
est certaine,
Et tant plus je me tais, plus je vais lamentant.
Tant plus je suis armé, plus
on me va frappant,
Tant plus j’ai de
plaisirs,
plus la douleur
me gêne,
Tant plus je prends
d’espoir,
mon espérance
est vaine,
Et tant plus j’ai de
mal,
moins je vais résistant.
Tant plus la
mort
me suit, tant plus dure ma
vie,
Tant plus j’ai de
santé,
plus j’ai de maladie,
Et plus je suis blessé, moins ma
playe
se voit.
Tant plus je vais fuyant, tant plus je
m’emprisonne,
Tant plus d’erreur
je vois, moins au bien je m’adonne,
Et plus je suis au feu,
plus j’éprouve de
froid.
Tant plus je veux courir, plus je vais
lentement,
Tant plus je prends repos,
tant plus je suis en peine,
Tant plus je m’affranchis, ma
prison
est certaine,
Et tant plus je me tais, plus je vais lamentant.
Tant plus je suis armé, plus
on me va frappant,
Tant plus j’ai de
plaisirs,
plus la douleur
me gêne,
Tant plus je prends
d’espoir,
mon espérance
est vaine,
Et tant plus j’ai de
mal,
moins je vais résistant.
Tant plus la
mort
me suit, tant plus dure ma
vie,
Tant plus j’ai de
santé,
plus j’ai de maladie,
Et plus je suis blessé, moins ma
playe
se voit.
Tant plus je vais fuyant, tant plus je
m’emprisonne,
Tant plus d’erreur
je vois, moins au bien je m’adonne,
Et plus je suis au feu,
plus j’éprouve de
froid.
En ligne le
19/12/07.
Dernière révision le 17/12/22.