D
SOnge-creux
Palinur’
quant cette
forte
envie
T’accablait sommeillant, il fallait à
l’écart
Laissant ton gouvernail te retirer à part,
Et là ronfler ton soûl en assurant ta
vie :
Et vivant tu aurais avec ta
compagnie
Trouvé les marcassins sous le
chênu
feuillart,
Quand même il eût fallu sur le
Latin
rempart
Que l’âme
t’eût été par
l’ennemi
ravie.
L’honneur
t’en fût resté : Puis on
eût eu le soin
À te faire inhumer, si les
armes
au poing,
Les Troyens t’eussent vu poursuivre la
victoire,
Non, comme un
gros
taureau,
tomber la tête
en bas :
Va, je ne te plains point. Ne te fallait-il pas
Échapper en veillant la
mort
toute
notoire ?
D
SOnge-creux
Palinur’
quant cette
forte
envie
T’accablait sommeillant, il fallait à
l’écart
Laissant ton gouvernail te retirer à part,
Et là ronfler ton soûl en assurant ta
vie :
Et vivant tu aurais avec ta
compagnie
Trouvé les marcassins sous le
chênu
feuillart,
Quand même il eût fallu sur le
Latin
rempart
Que l’âme
t’eût été par
l’ennemi
ravie.
L’honneur
t’en fût resté : Puis on
eût eu le soin
À te faire inhumer, si les
armes
au poing,
Les Troyens t’eussent vu poursuivre la
victoire,
Non, comme un
gros
taureau,
tomber la tête
en bas :
Va, je ne te plains point. Ne te fallait-il pas
Échapper en veillant la
mort
toute
notoire ?
En ligne le
16/12/13.
Dernière révision le 01/05/21.