Ni voir
le
peuple
épais,
qui troupe
à qui troupe
arrive,
Ni d’ouïr au
reflot
le murmure
des eaux,
Ni voir sur l’eau
ramer mille et mille vaisseaux,
Ni la fraîcheur
qu’on prend au
bord
de cette rive.
Ni de
voir promener la brigade
lascive,
Qu’Amour
tient en ses rets,
de mille damoiseaux,
Ni pouvoir s’éjouir de mille
ébats
nouveaux,
Cela ne peut flatter la
loi
qui nous captive.
Dure
et cruelle
loi,
qui contre mon
désir
Me fait d’un entretien dérober ton
plaisir,
Pour couvrir ton
larcin
fait en chose plus grande.
Dure
et cruelle
loi,
qui te contraint aussi
De feindre, pour cacher ton
amoureux
souci,
À autre
Saint
qu’au tien, adresser ton
offrande.
Ni voir
le
peuple
épais,
qui troupe
à qui troupe
arrive,
Ni d’ouïr au
reflot
le murmure
des eaux,
Ni voir sur l’eau
ramer mille et mille vaisseaux,
Ni la fraîcheur
qu’on prend au
bord
de cette rive.
Ni de
voir promener la brigade
lascive,
Qu’Amour
tient en ses rets,
de mille damoiseaux,
Ni pouvoir s’éjouir de mille
ébats
nouveaux,
Cela ne peut flatter la
loi
qui nous captive.
Dure
et cruelle
loi,
qui contre mon
désir
Me fait d’un entretien dérober ton
plaisir,
Pour couvrir ton
larcin
fait en chose plus grande.
Dure
et cruelle
loi,
qui te contraint aussi
De feindre, pour cacher ton
amoureux
souci,
À autre
Saint
qu’au tien, adresser ton
offrande.
En ligne le 26/10/22.
Dernière révision le 28/11/24.