Flaminio de BIRAGUE (?-?)
Vous rochers orgueilleux…
Paris, Thomas Perier, 1585.

Vous rochers orgueilleux, et vous forêts fidèles
Que je fais retentir de mes chants languissants,
Antres qui répondez à mes tristes accents,
Quand vous oyez le son de mes plaintes mortelles.

Vous monts démesurés, et vous campagnes belles,
Vous ombrages secrets, vous beaux prés fleurissants,
Vous déserts écartés, vous tertres verdissants,
Qui êtes sûrs témoins de mes amours rebelles.

Vous Nymphes et Sylvains, vous Faunes et Satyrs
Qui écoutez le son de mes tristes soupirs,

Quand serai-je assuré de quelque paix tranquille ?

Oh que plût-il au Ciel qu’un jour je pusse voir,
Celle que je ne puis à pitié émouvoir,
S’arrêter à songer aux pleurs que je distille.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Vous rochers orgueilleux, et vous forêts fidèles
Que je fais retentir de mes chants languissants,
Antres qui répondez à mes tristes accents,
Quand vous oyez le son de mes plaintes mortelles.

Vous monts démesurés, et vous campagnes belles,
Vous ombrages secrets, vous beaux prés fleurissants,
Vous déserts écartés, vous tertres verdissants,
Qui êtes sûrs témoins de mes amours rebelles.

Vous Nymphes et Sylvains, vous Faunes et Satyrs
Qui écoutez le son de mes tristes soupirs,

Quand serai-je assuré de quelque paix tranquille ?

Oh que plût-il au Ciel quun jour je pusse voir,
Celle que je ne puis à pitié émouvoir,
Sarrêter à songer aux pleurs que je distille.

 

En ligne le 07/03/25.
Dernière révision le 07/03/25.