Vous
rochers
orgueilleux,
& vous forets
fidelles
Que ie fay retentir de mes
chans
languissans,
Antres
qui respondez à mes
tristes
acçans,
Quand vous oyez le
son
de mes plaintes
mortelles.
Vous
monts
démesurez,
& vous campagnes
belles,
Vous ombrages
secrets,
vous
beaux
prez
fleurissans,
Vous deserts
écartez,
vous tertres
verdissans,
Qui estes
seurs
tesmoings
de mes amours
rebelles.
Vous
Nymphes
& Syluains,
vous Faunes
& Satirs
Qui escoutez le son
de mes
tristes
soûpirs,
Quand seray-ie asseuré de quelque
paix
tranquille?
O que pleust-il au
Ciel
qu’vn iour
ie peusse voir,
Celle que ie ne puis à
pitié
émouuoir,
S’arrester à songer aux
pleurs
que ie distille.
Vous
rochers
orgueilleux, & vous forets
fidelles
Que ie fay retentir de mes
chans
languiſſans,
Antres
qui reſpondez à mes
tristes
acçans,
Quand vous oyez le ſon
de mes plaintes
mortelles.
Vous
monts
démeſurez, & vous campagnes
belles,
Vous ombrages
ſecrets, vous
beaux
prez
fleuriſſans,
Vous deſerts
écartez,
vous tertres
verdiſſans,
Qui eſtes ſeurs
teſmoings
de mes amours
rebelles.
Vous
Nymphes
& Syluains,
vous Faunes
& Satirs
Qui eſcoutez le ſon
de mes
triſtes
ſoûpirs,
Quand ſeray-ie aſſeuré de quelque
paix
tranquille?
O que pleuſt-il au
Ciel
qu’vn iour ie
peuſſe voir,
Celle que ie ne puis à
pitié
émouuoir,
S’arreſter
à ſonger aux
pleurs
que ie distille.
En ligne le
07/03/25.
Dernière révision le 07/03/25.