Encor que les
couleurs
que dessus moi je porte
Soient enseignes
d’Amour,
si est-ce que je chasse
Par Amour,
un Amour :
et en lui je déchasse
La peine,
qui le plus mon esprit
réconforte.
La
Déesse
qui luit,
[qui]
nourrit, et
supporte
Et
mon
cœur, mes
désirs, et la
trop
faible
audace
Obscurcit, et
affame, et
tout soudain efface,
La
clarté, et l’appât, et la
force
plus
forte.
Toutefois je me vaincs, et
cédant à son heur,
Je quitte mon désir,
et embrassant mon
pleur,
Seule pour moi je tiens une
grand’
fermeté.
L’autre aura de
l’Amour
le trait,
moi la souffrance,
J’aurai les seuls
désirs,
et lui la jouissance,
Mais le plus de mon
bien
est mon honnêteté.
Encor que les
couleurs
que dessus moi je porte
Soient enseignes
d’Amour,
si est-ce que je chasse
Par Amour,
un Amour :
et en lui je déchasse
La peine,
qui le plus mon esprit
réconforte.
La
Déesse
qui luit, [qui]
nourrit,
et
supporte
Et
mon
cœur, mes
désirs, et
la trop
faible
audace
Obscurcit, et
affame, et
tout soudain
efface,
La
clarté, et
l’appât, et
la
force
plus
forte.
Toutefois je me vaincs,
et cédant à son heur,
Je quitte mon désir, et embrassant mon
pleur,
Seule pour moi je tiens une
grand’
fermeté.
L’autre
aura de l’Amour
le trait,
moi la souffrance,
J’aurai les seuls
désirs,
et lui la jouissance,
Mais le plus de mon bien
est mon honnêteté.
En ligne le
19/06/25.
Dernière révision le 19/06/25.