Ie ne crain
d’Aquilon
le souffle
impetueus,
Ni l’inconstante
horreur
de l’escumeuse
plaine,
Ni du Ciel
epoissi
la tempeste
soudaine,
Ni du
grand
Iupiter
le foudre
audacieus.
Ie ne crain de
l’Esté
les maus
contagieus,
Ni la méchante
dent
de l’enuie
inhumaine,
Ni de l’horrible
Mars
la fureur
incertaine,
Ni de la terre
encor le tremblement
peureus,
Ie ne crain du
Destin
l’inconstance
inegale,
Ni le feu
rauissant,
ni la Parque
fatale,
Ni Cerbere,
ni Styx,
ni la rigueur
du sort:
Mais ie crain par sur tout la
puissance
diuine,
Et les yeus
foudroyans
de ma belle
Ericine
De qui seule depend & ma
vie
& ma mort.
Ie ne crain
d’Aquilon
le ſouffle
impetueus,
Ni l’inconſtante
horreur
de l’eſcumeuſe
plaine,
Ni du Ciel
epoißi
la tempeſte
ſoudaine,
Ni du
grand
Iupiter
le foudre
audacieus.
Ie ne crain de
l’Eſté
les maus
contagieus,
Ni la
méchante
dent
de l’enuie
inhumaine,
Ni de l’horrible
Mars
la fureur
incertaine,
Ni de la terre
encor le tremblement
peureus,
Ie ne crain du
Deſtin
l’inconſtance
inegale,
Ni le feu
rauiſſant,
ni la Parque
fatale,
Ni Cerbere,
ni Styx,
ni la rigueur
du ſort:
Mais ie crain par ſur tout la
puiſſance
diuine,
Et les yeus
foudroyans
de ma
belle
Ericine
De qui ſeule depend & ma
vie
& ma mort.
En ligne le
06/05/06.
Dernière révision le 03/03/24.