Moïse AMYRAUT (1596-1664)
Ce qu’est aux mers…
Paris, Pierre Des Hayes, 1625.
ouvrir sur Gallica : Sonnet CXXXIX, p. 74.

Ce qu’est aux mers une venteuse rage,
Aux monts cornus un foudre grommelant,
Aux pins sacrés, tourbillon violent,
Aux blésmûrs un fracassant orage.

Ce qu’est aux naux la terreur d’un naufrage,
Aux animaux un pesteux air volant,
Aux guerets frais un torrent saboulant,
Un gravois sec au sein du labourage.

En de la paille un brandon allumé,
En un bocage un feu bien enflammé
Qui met au jour la douceur de ses ombres.

Et aux enfants un fantôme bruyant
Traînant des fers en des ténèbres sombres,
Ce m’est ta Loi ma maudisson criant.

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Ce quest aux mers une venteuse rage,
Aux monts cornus un foudre grommelant,
Aux pins sacrés, tourbillon violent,
Aux blésmûrs un fracassant orage.

Ce quest aux naux la terreur dun naufrage,
Aux animaux un pesteux air volant,
Aux guerets frais un torrent saboulant,
Un gravois sec au sein du labourage.

En de la paille un brandon allumé,
En un bocage un feu bien enflammé
Qui met au jour la douceur de ses ombres.

Et aux enfants un fantôme bruyant
Traînant des fers en des ténèbres sombres,
Ce mest ta Loi ma maudisson criant.

 

En ligne le 15/02/25.
Dernière révision le 15/02/25.